NFC, RFID : le guide complet
La RFID a été créé à cause du besoin vital d’identifier les avions ennemis et alliés durant la deuxième guerre mondiale. En effet, le système IFF (Identification Friend or Foe) utilisait les ondes radios pour identifier un objet mobile, c’est donc le premier système d’identification par radio-fréquence (Radio Frequency IDentification).
Maintenant grâce à la miniaturisation de l’électronique et à la réduction des coûts la RFID est diffusée dans de nombreux autres domaines d’application.
Un système RFID est composé de deux parties : une base station (interrogateur) et une cible (transpondeur). Ces deux éléments communiquent par ondes radio et leur modes de communication définit s’il s’agit de RFID active ou passive.
La RFID est active lorsque la cible a un émetteur et émet sa propre onde radio. La RFID est passive lorsque seul l'interrogateur peut émettre.
La cible n’ayant pas d’émetteur et ne peut donc que modifier l’onde qu'elle reçoit; c’est la rétro-modulation.
La RFID utilise de préférence les bandes libres de licences et redevances (ISM). Les cartes à puces sans contact exploitent la bande ISM à 13.56MHz (HF), c'est le coeur historique de l'expertise SpringCard.
NFC EN DÉTAILS
La communication en champ proche ou NFC, c'est la généralisation de cette technologie à de nouveaux usages, associée (la plupart du temps) à une dimension grand public.
Plusieurs standards réglementent les produits incluant du NFC et de la RFID à 13.56MHz. Ces standards sont NFC Forum pour les applications grand public et les télécoms, EMV pour le paiement, et pour les transports, le parisiano-parisien RCTIF, en passe d'être remplacé par la norme européenne ISO CEN TS 16794.
Si vous voulez plus d'informations sur la différence entre la RFID et le NFC cliquez ici.
Publié le 08/01/2018
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