Un use-case fictif pour vous projeter dans l'univers du sans-contact
Un use-case fictif pour vous projeter dans l'univers du sans-contact
Le décor
Imaginez un parking de centre ville...
Il accueille deux types des clients : les occasionnels et les abonnés. Les clients occasionnels sont traités classiquement par des tickets en carton avec piste magnétique. Les abonnés, eux, sont équipés de badges magnétiques lus par les mêmes lecteurs que les tickets en carton. Mais le système se révèle cher à l’usage : « démagnétisation » fréquente des badges, encrassement des têtes de lecture, usure des pièces mobiles…
Il est donc décidé de remplacer les badges magnétiques par des badges sans-contact et de mettre un lecteur à chaque point de passage.
Mais quel option choisir : coupleur ou lecteur "intelligent" ?
Acte 1 : le choix des lecteurs "intelligents"
Matthieu, le responsable technique du parking Léonard de Vinci, analyse l’infrastructure existante :
- pas d’informatique au niveau des barrières d’entrée et de sortie
- les lecteurs magnétiques sont reliés par de longues lignes série à un ordinateur situé dans le local du gardien
- le logiciel de gestion de parc de l’ordinateur lui donne satisfaction depuis de nombreuses années : pourquoi en changer ?
Il opte donc pour la solution lecteurs "intelligents" pour équiper bornes et colonnes.
Une fois paramétrés, les lecteurs savent vérifier l’authenticité des cartes et renvoient le numéro d’abonné qui s’y trouve. Moyennant une évolution minime du logiciel de gestion, ils peuvent cohabiter avec les lecteurs magnétiques.
Matthieu est pleinement satisfait : pour un coût d’investissement raisonnable, il a amélioré le confort des abonnés et diminué les opérations de maintenance sur les lecteurs magnétiques.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là...
Acte 2: le choix des coupleurs
Quelques mois plus tard, le parking du centre ville signe un partenariat avec la compagnie qui assure le transport urbain : tous les clients de la compagnie auront la gratuité du stationnement à condition de présenter en sortie leur titre de transport validé dans le tramway dans les deux heures qui précédent.
Matthieu demande au transporteur s’il possède un serveur avec une API (interface de programmation qui permet de se « brancher » sur une application pour échanger des données) qui permette de savoir si le titre interrogé est bien éligible à la gratuité.
Or, le réseau de transport ne possède pas de système dématérialisé pour la circulation de ses données : pour des raisons liées à la performances du système mais aussi de confidentialité, les données ne sont disponibles que sur les cartes.
Les lecteurs du parking du centre ville ne doivent donc plus simplement lire les cartes mais également les interroger pour identifier le type de carte : abonné parking, abonné transport, occasionnel transport.
Et pour les cartes de transport, il ne s’agit plus d’aller chercher un numéro, mais d’en vérifier la validité et de parcourir l’historique des événements pour retrouver la date et l’heure de la dernière validation sur le tram.
Pour complexifier la problématique, le schéma de mise en oeuvre du système prévoit que les lecteurs écrivent dans la carte un événement correspondant à l’entrée ou à la sortie du parking afin qu’une même carte ne puisse pas offrir la gratuité à plusieurs véhicules.
Matthieu doit cette fois opter pour des coupleurs et changer son logiciel pour implémenter cette logique de traitement complexe.
Et il est encore satisfait : non seulement il a apporté un service nouveau, mais il a acquis la pleine maîtrise des transactions avec les cartes et peut désormais faire évoluer son schéma applicatif sans limite.
Et il y a une suite...
À ce qu’il paraît, Matthieu songe à dématérialiser ses badges d’abonnés sur smartphone NFC...
Publié le 29/01/2019
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